samedi 16 octobre 2010

Lieux de culte traditionnel (Doany) dans l'Ampandrana.....






"Un des aspects les plus intéressants des croyances malgaches est la persistance des cultes traditionnels (Doany), malgré l'appartenance de leurs fidèles au christianisme". Ces cultes se déroulent en certains lieux, autour d'une pierre, d'un arbre, d'une source, considérés comme sacrés, souvent réputés comme sacrés, souvent connus pour abriter des "Vazimba" ou les mânes d'ancêtres.
C'est là qu'à diverses périodes, des sacrifices ont lieu "le sang ou la graisse d'une volaille servant à oindre la pierre, par exemple", des offrandes sont déposées (miel, fruits, pièces de monnaie...), "des danses et des chants accompagnés de gestes et de postures empruntés aux religions s'y déroulent...".
Les environs immédiats d'Antananarivo recèlent un assez grand nombre de lieux de culte traditionnel.

samedi 9 octobre 2010

Le popo à kaka-Pipi sur Tana


"Milles excuses d’aborder un sujet aussi trivial, mais après tout, cela fait partie de la vie, non ? Et, en fait, le sujet semble beaucoup moins tabou à Madagascar qu’il ne l’est dans bien d’autres pays. Et cela présente au moins un avantage : la fréquence des toilettes publiques, aussi bien à Tana qu’en province. Des toilettes publiques qui sont toujours payantes, et dont le prix varie selon la nature de ce qui s’y passe : en règle générale, un écriteau affiche noir sur blanc les tarifs : pipi : 50 ariary, caca : 100 ariary. Ce qui soulève pour moi une interrogation : pour les hommes, ok, mais pour les femmes, comment savent-ils ? C’est un sujet sur lequel ils n’ont que la bonne foi de la cliente (du moins j’espère !)."tiré d'un quotidien malgache

mercredi 6 octobre 2010

Voyage à Madagascar... via Blois

Ce blog bien silencieux depuis près de 3 mois se réveille... Entre temps, la blogueuse s'est baladé entre Provence, Savoie et Touraine. C'est à Blois que Madagascar l'a rattrapée, précisément chez ce libraire-cafetier au sourire heureux...

Ne pas manquer de rendre visite à sa librairie-bar "Liber-thés", si d'aventure, cher lecteur hypothétique de ces lignes, vous passez dans le coin (c'est dans la grande avenue qui prolonge vers le sud le pont principal sur la Loire, le quartier s'appelle Vienne). Nul doute que vous serez reçu chaleureusement, que vous pourrez y siroter votre boisson préférée, voire y grignoter quelque pâtisserie, et dénicher un livre intéressant. Plus de place dans vos bagages ? Aucune excuse. Vous ferez comme nous : un paquet avec tous vos achats déposé au bureau de poste tout proche, d'ailleurs les postières y sont charmantes et très serviables

Notre découverte ? Le célèbre ouvrage de Louis Catat "Voyage à Madagascar". Qui était Louis Catat ? Chargé d'une mission scientifique, le Dr Louis Catat débarque à Madagascar en mars 1889. Il y restera jusqu'à la fin de l'année suivante pour «élucider certains faits géographiques, augmenter dans la mesure du possible les données souvent incomplètes que nous possédions sur les différentes branches des sciences physiques et naturelles, étudier les peuplades malgaches, leurs coutumes, leurs usages, et, d'une manière générale, faire connaître cette grande île.» Mission menée à bien dans un périple d'environ 8000 kilomètres en trois grands voyages. Le premier dans le centre du pays. Puis vers l'est par la « route de Radama », le nord et l'ouest en traversant l'île dans toute sa largeur jusqu'à Majunga. Enfin, vers le sud et le sud-est. Son récit est un des plus importants de tous les voyageurs européens du 19e siècle.

Si vous n'avez pas la chance de disposer comme moi de ce beau livre, rien de plus facile pour le lire puisqu'on le trouve numérisé par la Bibliothèque Malgache ici (merci Pierre Maury !)